Je suis inquiète pour toutes les adolescentes qui, comme moi, vivront leur premier examen de cette manière

Je suis inquiète pour toutes les adolescentes qui, comme moi, vivront leur premier examen de cette manière

Je suis inquiète pour toutes les adolescentes qui, comme moi, vivront leur premier examen de cette manière 1900 300 IRASF - Institut de Recherche et d’Actions pour la Santé des Femmes

TÉMOIGNAGE ANONYME #violencesgyneco 
Date des faits : Janvier 2011 – Hôpital St Elisabeth à Namur en Belgique – Profession : étudiante

J’avais 15 ans lors de mon premier examen chez une gynécologue, je n’ai eu droit à aucune explication, ni au moment de me déshabiller, ni quand je l’ai vue dérouler un préservatif sur sa sonde échographique, ni quand, sans prévenir, elle me l’a sèchement enfoncé dans le vagin pour procéder à l’examen.

J’avais bien compris qu’il allait s’agir d’une échographie mais à cet âge, je pensais que ça allait se passer comme je pouvais le voir à la télévision, qu’elle allait seulement me poser la sonde sur mon ventre. Aujourd’hui à 23 ans je sais ce qu’est une une échographie pelvienne par voie endovaginale et malgré le fait que je sois totalement l’aise avec mon corps et que de manière générale je vis très bien les rendez-vous gynécologiques, quand je dois refaire face à cet examen en particulier, je me retrouve toujours à devoir serrer les dents pour contrôler le stress excessif qui m’envahi.

J’ai fini par comprendre que j’avais été traumatisée par cette femme et je suis inquiète pour toutes les adolescentes qui comme moi vivront leur premier examen de cette manière.