Enquête sur l'accouchement en France
Répondez à notre enquête nationale sur les violences obstétricales.
L’enquête, sous forme de questionnaire en ligne*, concerne tous les accouchements, quel que soit le lieu (hôpital, plateau technique, maison de naissance, domicile), l’ancienneté ou le mode d’accouchement (voie basse ou césarienne). Cette enquête vous concerne si vous avez accouché en France (métropolitaine et DOM TOM)
Remplir le questionnaireUne enquête nationale sur les violences obstétricales
Ce questionnaire d’enquête se veut être un outil pour réduire le fossé existant entre les professionnels de la santé et les femmes usagères au sujet de la prise en charge de leur accouchement. Nous œuvrons à mettre en place un réel partenariat entre les acteurs de la parturition, femmes et soignants, afin d’obtenir une amélioration de la qualité des soins dans le respect des besoins des femmes et des personnes.
En effet, la médiatisation des violences obstétricales et gynécologiques ainsi que les postures de communication de certains soignants ne font qu’aggraver l’incompréhension et la rupture de dialogue entre les différents acteurs. L’IRASF soutient la collaboration entre les femmes, les personnes et les soignants et milite pour que les femmes et les personnes soient au centre du processus décisionnel concernant leur santé génésique, y compris lors de l’accouchement.
Le questionnaire sert à :
- Détecter les : violences directes, insultes, infantilisation, actes contre la volonté de la parturiente, usage de la force, de la manipulation, coercition, absence de prise en charge de la douleur
- Détecter les : violences institutionnelles, pratiques obsolètes, manque/absence d’information, absence de recherche de consentement libre et éclairé, manque de moyens matériels et/ou humains
- Produire des données chiffrées à l’échelle nationale
- Produire des recommandations
Il est conçu comme une grille de questions à réponses multiples, autour de 3 domaines :
- Les droits de la patiente
- Les pratiques
- La qualité relationnelle
Cela en suivant les étapes du déroulement physiologique de l’accouchement.
Participez à l'enquête sur les violences obstétricales
L’enquête est un questionnaire à remplir en ligne
Vos questions
Je n'ai pas subi de violences obstétricales, puis-je répondre ?
Cette enquête concerne tous les accouchements. Le questionnaire est tout a fait adapté aux témoignages des femmes et aux personnes qui n’ont pas subi de violences obstétricales.
Dois-je répondre à toutes les questions ?
Les questions sont facultatives, sauf celles qui permettent l’affichage de parties distinctes (accouchement voie basse ou césarienne, bébé mort-né).
Je ne comprends pas à quoi servent les questions sur ma situation familiale ou professionnelle...
Nous avons besoin d’informations permettant de détecter les violences spécifiques dont sont victimes les femmes et les personnes racisées et/ou de niveaux sociaux différents.
Par exemple, les prénoms des parents et grands parents sont un marqueur culturel, social et de temps.
Bien que ces questions ne soient pas obligatoires, elles apportent des informations importantes pour l’enquête.
Ce questionnaire est la propriété exclusive de l’Institut de Recherche et d’Actions pour la Santé des Femmes (IRASF)
Basma Boubakri – Co-fondatrice et Coprésidente de l’IRASF
July Bouhallier – Paléoanthropologue et Coprésidente de l’IRASF
Caroline Henrion – Coprésidente de l’IRASF
Héloise Modot – Trésorière de l’IRASF
Tatiana Paquier – Secrétaire de l’IRASF
*Les informations recueillies lors de cette étude seront conservées par pseudonymisation et sont confidentielles.
L’article 4 du RGPD définit la pseudonymisation de la manière suivante : « (…) on entend par pseudonymisation : le traitement de données à caractère personnel de telle façon que celles-ci ne puissent plus être attribuées à une personne concernée précise sans avoir recours à des informations supplémentaires, pour autant que ces informations supplémentaires soient conservées séparément et soumises à des mesures techniques et organisationnelles afin de garantir que les données à caractère personnel ne sont pas attribuées à une personne physique identifiée ou identifiable. »
L’enquête et la récolte des données s’inscrivent dans l’article 9.2.a du règlement de la CNIL :
« La personne concernée a donné son consentement explicite au traitement de ces données à caractère personnel pour une ou plusieurs finalités spécifiques, sauf lorsque le droit de l’Union ou le droit de l’État membre prévoit que l’interdiction visée au paragraphe 1 ne peut pas être levée par la personne concernée »
La participation à ce questionnaire n’est en aucun cas obligatoire. Pourtant, afin de lutter contre les violences obstétricales, nous aimerions récolter un maximum de données car chaque expérience est unique et œuvre à la description, la définition, l’inventaire et la lutte contre les mauvais traitements et les violences que subissent les femmes et les personnes lors de leur expérience d’accouchement.
Vous pouvez retirer à tout moment votre consentement et arrêter ainsi l’étude sans donner une quelconque justification et sans risquer aucune responsabilité ni conséquence.