Le Grip Finlandais réduit fortement les risque d’épisiotomie. Cela n’a donc rien à voir avec la volonté du praticien. Le ton est donné…

Le Grip Finlandais réduit fortement les risque d’épisiotomie. Cela n’a donc rien à voir avec la volonté du praticien. Le ton est donné…

Le Grip Finlandais réduit fortement les risque d’épisiotomie. Cela n’a donc rien à voir avec la volonté du praticien. Le ton est donné… 2550 1586 IRASF - Institut de Recherche et d’Actions pour la Santé des Femmes

Sur ce site Internet, le Dr Paul Châtel met en avant (ou plutôt, « fait la promotion » : tout le site met l’accent sur « accoucher sans épisiotomie », une technique de référencement pour attirer les futures parturientes…) de la technique du Grip Finlandais. Un article introduit par ce titre « Un accouchement avec la méthode du Grip Finlandais réduit fortement les risque d’épisiotomie« . L’épisiotomie n’a donc rien à voir avec la volonté du praticien. Le ton est donné.

Cette technique consiste à contrôler la progression de la tête fœtale et à pincer avec les doigts les parties latérales du périnée vers le milieu afin d’abaisser la pression dans le périnée postérieur et de réduire les risques de déchirures graves. Pour cela, la femme doit être… en position gynécologique… Que dire ?

Nous avons là l’exemple type du pompier pyromane.

La position gynécologique est celle qui sollicite le plus le périnée postérieur. Pour contrer cette sollicitation, induite par la position, le Dr Paul Châtel préconise l’intervention du praticien. Il serait en effet trop compliqué de proposer à la femme de changer de position afin qu’elle puisse mettre au monde son enfant seule.

Aux études citées sur ce site Internet, nous ajoutons celle-ci : http://www.ejog.org/article/S0301-2115(16)30184-1/abstract
Cité dans cet article : https://returntonow.net/2017/10/22/no-push-labor/
Qui nous apprend qu’un hôpital a réduit le nombre de déchirures périnéales graves (3ème et 4ème degré) de 85% simplement en faisant accoucher les femmes autrement que sur le dos et en arrêtant de les faire pousser (hors poussée naturelle). Les bébés sortent à leur propre rythme et sont juste soutenus pour réduire la pression sur le périnée.

Outre le fait de faire croire qu’une femme est, encore une fois, incapable de mettre au monde son enfant sans interventionnisme de personnel soignant, le consentement libre et éclairé est rarement évoqué quant aux « techniques » employées lors de l’expulsion. Il est urgent de laisser le choix aux femmes en leur offrant une information honnête.

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